Vous avez raison, il y en a eu beaucoup d'autres, mais au moins celle-là !
Quand on a eu la chance de croiser Muhammad Yunus, je vous assure qu'on en ressort transformé. Son message est très simple : le micro-crédit crée de l'emploi, les pauvres et les gens modestes qui ont des projets sont de bons payeurs. L'efficacité du micro-crédit est réelle sur le plan économique et social.
Une fois salués le texte de la commission et la volonté gouvernementale sur ce sujet, il me reste une question, qui justifie mon intervention – sur l'article et non sur les amendements. Mme la ministre nous annonce que l'État financera, par crédits ouverts en loi de finances, un fonds de garantie. Très bien, mais quel en sera le montant ? Que fera l'État de ses leviers budgétaires ? Comment agira-t-il en tant qu'actionnaire à 100 % de La Poste ? Lors des débats sur la loi postale, nous étions largement dans le domaine des voeux pieux. Pouvons-nous obtenir des précisions sur les montants budgétaires, les outils, les méthodes, afin de mesurer la volonté de l'État ?
Enfin, le Gouvernement exclut-il d'autres outils, tels que la bonification d'éventuels prêts de certains établissements financiers ? Ce fonds de garantie sera-t-il le seul outil employé par l'État dans le domaine du micro-crédit ?