Tout d'abord, je tiens à vous rassurer, madame Lemorton : je suis tout à fait libre de ce que je fais et de ce que dis. Je n'ai pas de consigne du Gouvernement, comme vous le sous-entendez, quand je prends la parole. J'assume mes responsabilités. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.) J'assume donc tout à fait les propos que j'ai exprimés au congrès national des infirmières. Il n'y a pas d'incohérence entre eux et ce que j'ai dit tout à l'heure. Je confirme que les conditions de travail de cette profession peuvent être difficiles, et d'autant plus que vous avez instauré les 35 heures sans prendre en considération la réalité et la dégradation des conditions de travail dans les hôpitaux. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)