Il est quand même savoureux que ce soit notre collègue Proriol, le père de la privatisation de La Poste dans cet hémicycle (Exclamations sur les bancs du groupe UMP), qui vienne rappeler ici que des personnels relevant du statut public méritent toute la considération que nous leur devons. C'est vraiment savoureux.
Le secrétaire d'État nous dit que ce que propose M. Proriol, c'est très bien, mais que ce n'est pas transposable. Heureusement que ce n'est pas transposable, s'il s'agissait de privatiser. Mais on voit bien que ce sont les avantages du statut de la fonction publique auxquels s'accroche M. Proriol, sans doute pour gagner quelques indulgences postales, en prévision de la suite de sa carrière et de sa vie, comme d'aucuns, en d'autres temps, essayaient de gagner des indulgences pour aller au Ciel.
Certes, les employés de La Poste vous sauront gré, monsieur Proriol, d'avoir été ainsi leur défenseur. Mais ils n'oublieront pas que vous avez privatisé La Poste. Et c'est cela qui nous semble le plus important, dans cette affaire.