Cela se fait en fonction d'éléments objectifs, précis, et les informations qui nous ont été données à l'instant établissent très clairement que ces éléments objectifs, malheureusement, n'existent pas. Dès lors, il faut en tirer les conséquences, mais sans porter atteinte à la situation des personnels qui sont actuellement dans ce cas.
Cela me conduit au troisième aspect que j'évoquais, qui montre à quel point le terme de « chantage » est déplacé : on ne fait pression sur personne. Il est du pouvoir du législateur et de l'administration de fixer le cadre statutaire dans lequel sont recrutés et travaillent les agents publics. Par conséquent, c'est ce que nous faisons. Mais ce que nous faisons également pour les personnels en place, c'est leur offrir un droit d'option. Nous ne revenons en aucun cas sur le statut qui est actuellement celui des infirmiers et infirmières. Par conséquent, aucun chantage n'est exercé sur ces fonctionnaires.
Et puisque la gauche prétend avoir un souci aigu de l'équité entre les différentes catégories d'agents – en particulier entre agents publics et agents privés –, je rappellerai qu'il y a, dans le système que nous connaissons actuellement, une inégalité profonde entre les infirmières hospitalières et celles des cliniques privées : elles ont les mêmes diplômes, la même qualification, exercent le même métier, mais elles n'ont pas les mêmes droits en matière d'accès à la retraite.