C'est le cas des amendements que le Gouvernement a proposés à la commission des lois, afin d'élargir les compétences des comités d'hygiène et de sécurité aux conditions de travail, en application d'un accord portant sur la santé et la sécurité au travail que j'ai signé il y a quatre mois avec sept organisations syndicales sur huit ainsi qu'avec l'ensemble des employeurs territoriaux et hospitaliers.
C'est le cas de la revalorisation de la catégorie A et de la création d'un « grade à accès fonctionnel » dont Georges Tron a présidé la réunion de conclusion et dont il vous dira quelques mots.
C'est enfin le cas de la revalorisation de la carrière des infirmiers et des infirmières, sujet sur lequel tous les gouvernements précédents, notamment socialistes, ont buté depuis plus de quinze ans sans proposer de solution. Nous proposons, nous, une solution juste, équitable et efficace pour cette catégorie importante de la population.
Comme ministre chargé de la fonction publique, mais aussi comme ministre du travail, j'entends promouvoir un dialogue social structuré, moderne, adapté aux enjeux de notre société comme aux attentes des agents de l'État. C'est ainsi que nous pourrons répondre aux besoins de nos concitoyens. L'objectif de ce projet de loi est d'y contribuer. Il y a un temps pour le dialogue et la recherche de compromis ; il y a un temps pour la décision et pour l'action. Je compte sur le soutien de la représentation nationale pour que nous conduisions ensemble cette réforme nécessaire au progrès social dans notre pays. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)