Madame la députée, je compte évidemment poursuivre la réforme de la médecine du travail entreprise par mon prédécesseur. Je serai très vigilant en ce qui concerne les risques psychiques et physiques que courent les salariés, même si le travail – j'espère que vous en conviendrez avec moi – est d'abord un facteur d'intégration sociale et d'épanouissement. La valeur travail est essentielle dans notre société.
Pour la lutte contre le stress au travail, poursuivant en cela l'action de mon prédécesseur, je vais demander aux entreprises d'engager des négociations en vue de déboucher sur des accords. J'exigerai des entreprises de plus de 1 000 salariés qu'elles fassent figurer dans leur bilan social – nécessaire dès qu'elles emploient plus de 300 salariés – la mention de l'existence ou non de négociations sur le stress au travail.
La médecine du travail – sujet qui m'intéresse tout particulièrement – a, pour moi, beaucoup d'avenir.