Les représentants des alliances anticipaient les questions que nous nous apprêtions à leur poser à ce sujet : certes, des irrégularités sont toujours possibles, déclaraient-ils, mais elles ne remettront pas en cause le résultat du processus démocratique lui-même. Par ailleurs, ces responsables avaient déployé auprès de la HCEI une centaine d'experts prêts à instruire les plaintes en cas de fraude. Je le répète : les contestations ne se sont fait jour qu'après la proclamation des résultats, pas avant. Les universitaires et des intellectuels que nous avons rencontrés n'ont jamais songé non plus, à ce moment-là, à critiquer le processus électoral.