Monsieur le Premier ministre, le problème du handicap n'est pas seulement une préoccupation de droite : c'est aussi une préoccupation de gauche.
Ma question concerne les moyens humains et financiers à allouer aux personnes handicapées, dès leur plus jeune âge tout d'abord, avec la nécessaire professionnalisation des auxiliaires de vie scolaire qui accompagnent au quotidien les enfants handicapés. À ce jour, vos services rejettent toutes les propositions des associations qui travaillent à la création de ce métier.
Concernant les moyens financiers ensuite, dans le contexte actuel marqué par la question prégnante du pouvoir d'achat, les citoyens en situation de handicap sont plus que jamais confrontés, en plus des nombreuses difficultés inhérentes au handicap, à l'insuffisance de leurs revenus.
L'allocation adulte handicapé sera portée à 696,63 euros à compter du 1er avril. L'augmentation ne sera que de 15 euros par mois, soit une hausse de 2,2 % seulement. Nous sommes encore loin des 25 % promis d'ici à 2012.
Je sais que vous ne manquerez pas, comme à votre habitude, de pointer du doigt ce que nous, les socialistes, n'avons pas fait dans ce domaine.