Les réorganisations recèlent des marges de progression considérables.
Cette situation de l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris contraste singulièrement avec le reste des hôpitaux français, et en particulier celle des CHU, dont la situation financière ne cesse de s'améliorer. J'ai d'ailleurs eu l'occasion de le confirmer hier à la MECSS, avec le président Morange et le rapporteur Mallot. La situation financière de Toulouse, de Marseille, de Lyon, de Lille, s'est considérablement redressée.
Nous allons continuer une politique ambitieuse d'investissement à l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris. L'ensemble de la communauté hospitalière est en train de préparer une réorganisation. Ses grands axes ont reçu un appui majoritaire de la communauté hospitalière et de la communauté médicale. J'ai demandé que la concertation soit approfondie avec les organisations syndicales, pour que nous puissions prendre des décisions au mois de juin.
Ceux qui pensent que l'immobilisme est la solution portent un coup grave à l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris, comme à tout l'hôpital public. (Applaudissements sur les bancs des groupes UMP et NC.)