Loin de nous, madame la ministre, l'idée de vouloir polémiquer. Il ne s'agit pas d'une pathologie mais, si l'on fait preuve d'un certain pessimisme, c'est le rendez-vous, comme l'a indiqué Mme Génisson, de chacune des pathologies que vous avez citées.
Les familles des malades d'Alzheimer ne considéreront pas comme choquant que les soins palliatifs soient spécifiquement prévus, pas plus que les familles de cancéreux, car elles savent que cela peut concerner leur proche. Et toutes les maladies rares sont graves. S'il s'agissait de « bricolinettes », on ne vous en saisirait pas.
La vérité, c'est qu'aucune de ces associations, aucun de ces groupements de malades ne comprendrait que le sujet général de l'accompagnement de fin de vie puisse ne pas être spécifiquement évoqué. Il y a donc, je crois, une autre raison. Les directeurs d'hôpitaux, les administratifs ne comprennent pas toujours que ce qui ne demande pas de gros équipements, des techniques lourdes ou des médicaments chers puisse compter et nécessiter un investissement financier important.