Je me réjouis que votre commission ait décidé d'associer plus étroitement le Parlement à ses travaux, ce qui n'a pas toujours été le cas, mais je souhaiterais connaître un peu plus précisément les modalités de cette collaboration. Vous dénoncez une certaine crise des structures françaises que vous considérez comme trop lourdes et trop rigides. L'équation économique, telle que vous nous l'avez présentée, est inquiétante. Mais, plaçons-nous dans une perspective de sortie de crise. Dans une perspective européenne, pensez-vous que nous courons un risque d'être marginalisés par rapport à une réorganisation qui se ferait autour de l'Allemagne ? Par ailleurs, s'agissant de la question des jeunes, ne pensez-vous pas que le dispositif de défiscalisation des heures supplémentaires constitue une très mauvaise mesure pour l'activité des jeunes, en particulier en cas de reprise économique ? Enfin, quel avenir voyez-vous pour le salariat en tant que modalité d'exercice d'une activité professionnelle ? Si le salariat est amené à décliner, ce qui fait très peur, comment apporter aux individus les sécurités qu'ils réclament ?