Par ailleurs, on connaît le coût très élevé des allègements de charges sociales sur les bas salaires ; comment concilier une réduction de ce coût avec la préservation de notre compétitivité ? Plus précisément comment recentrer ces allègements vers l'industrie, exposée à la concurrence internationale, alors que les services en sont les principaux bénéficiaires ? Enfin, comment expliquer que le bouclier fiscal, dont le coût ne dépasse pourtant pas 500 millions d'euros, ait pu faire oublier les nombreuses mesures sociales prises par cette majorité en faveur des classes moyennes et des classes défavorisées (revenu de solidarité active, financement du chômage partiel, flexisécurité, allègement de l'impôt sur les petites tranches, …) ?