Mes chers collègues, nous recevons cet après-midi M. Jacques Attali, président de la Commission pour la libération de la croissance française. Je vous propose, à cette occasion, d'apporter notre contribution à la réflexion de cette Commission, compte tenu de l'importance des problèmes sociaux qui sont devant nous.
La crise que nous connaissons est d'une telle ampleur qu'elle appelle une profonde remise en cause. Je ne citerai qu'un exemple. En novembre 2007, nous allions vers l'équilibre des comptes sociaux, la croissance de l'ONDAM était inférieure à celle de la richesse nationale et nous envisagions de transférer 1,5 point de cotisation chômage à la branche vieillesse. La crise a balayé toutes nos prévisions. C'est pourquoi, monsieur Attali, nous voudrions savoir si les préconisations de votre rapport vous semblent toujours d'actualité et quel est le regard que vous portez sur la conséquence de la crise économique actuelle.