Il en reste chez moi parce que l'Auvergne n'est pas encore parvenue au bout du progrès, ou plutôt de la régression sociale.
Cette caissière me demande si je veux payer dans trois mois seulement, mais sans me préciser combien cela me coûtera ! On ne peut plus supporter de telles pratiques.
Tentez une autre expérience, madame la ministre, que j'ai faite moi-même, là encore. J'ai changé de voiture. Vous ignorez sans doute, vous, à Paris, combien nous sommes amenés à faire de kilomètres pour sillonner nos circonscriptions. Ma voiture avait parcouru 220 000 kilomètres ; il s'agissait d'une Clio – voyez donc comme les Renault, production française, sont solides – équipée de pneus Michelin – ce qui me permet d'évoquer Clermont-Ferrand. (Sourires.) Le vendeur se met à discuter des conditions de la reprise. Je lui demande alors : « Et si je paie comptant ? » C'est une vieille habitude, dans nos vieux terroirs, de bénéficier d'un avantage lorsque l'on paie comptant.