Madame la ministre, madame la présidente, madame la rapporteure pour avis de la commission des affaires sociales, monsieur le rapporteur de la commission des affaires économiques, notre assemblée se saisit aujourd'hui de la réforme du crédit à la consommation.
Le débat sur l'opportunité et la moralité du crédit est aussi vieux que le monde ; il a fallu attendre le Moyen Âge pour que les grandes religions atténuent leurs condamnations à son endroit. Il n'est donc pas inutile, alors que le présent débat commence, de souligner que le crédit à la consommation peut être opportun d'un point de vue économique et sain d'un point de vue tant social que moral.