On ne peut être que frappé par le foisonnement d'initiatives, de réflexions, de mesures qui se mettent en place au niveau européen dans le domaine de la régulation. Cela témoigne d'une volonté politique forte et partagée. Mais ces dispositifs, notamment ceux qui régissent les trois autorités européennes, apparaissent particulièrement complexes. En particulier, les règles de majorité qui devront être suivies sont extrêmement variables selon les domaines d'intervention. C'est le résultat des différences d'appréciation du risque systémique et sur les différents moyens qu'il convient de mettre en oeuvre pour le maîtriser. Le même débat apparaît sur le projet de directive relatif aux fonds alternatifs.
L'appréciation sur le risque systémique est-elle partagée dans les autres parties du monde ? Cela ne semble plus apparaître comme une priorité politique aux Etats-Unis, par exemple.