Monsieur le président, mesdames, messieurs les députés, ce n'était sans doute pas mon rôle que de venir ici cet après-midi, dans le cadre d'une procédure qui relève strictement du règlement de votre assemblée. J'ai voulu néanmoins le faire. Tout au long de cette opération de santé publique, j'ai en effet souhaité observer la plus grande transparence vis-à-vis de l'Assemblée nationale, me rendant à quatre reprises devant la commission des affaires sociales réunie par son président Pierre Méhaignerie, pour des auditions parfois fort copieuses – la dernière nous a entraînés très loin dans la nuit. J'ai ainsi voulu, par ma présence cet après-midi au banc du Gouvernement, exprimer ma déférence, mon respect et ma disponibilité vis-à-vis de l'Assemblée nationale, comme je l'ai toujours fait. (Applaudissements sur les bancs des groupes UMP et NC.)
Je souhaite également vous transmettre les excuses de mon collègue Brice Hortefeux, qui est retenu par une réunion importante. La campagne de vaccination étant organisée sous l'égide du ministère de l'intérieur, il se rendra, bien entendu, aussi souvent que vous l'estimerez utile, devant la commission d'enquête pour vous apporter, avec moi et tous ceux que vous jugerez bon d'entendre, les explications nécessaires.