Cependant, ne prenons pas le chemin de certains d'entre nous et de certains médias aussi qui n'ont peut-être pas la même interprétation du principe de précaution qu'ils caricaturent parfois.
Aussi, ferai-je trois observations. Tout d'abord, quelle situation aurions-nous dû gérer si la pandémie avait été plus grave, si le virus s'était répandu plus rapidement et si les quantités de doses de vaccin n'avaient pas été suffisantes pour vacciner le plus grand nombre d'entre nous ?
Une grande humilité s'impose donc, dans la mesure où les précédentes crises sanitaires – sang contaminé, vache folle, hormone de croissance, amiante, canicule – sont encore proches.