Cette politique révèle votre vision de l'éducation nationale : un fardeau financier et non un investissement pour l'avenir. Reste que, pour des milliers de jeunes dans l'académie de La Réunion, votre décision représente un bond en arrière de quinze ans.
On mesure alors l'immense fossé entre les beaux discours du Président de la République sur l'égalité des chances et la culture de l'excellence et les décisions brutales du Gouvernement, qui réduisent à néant les moyens financiers et humains. Le lycée de Saint-Benoît, dont les enseignants sont en grève illimitée depuis hier, n'est qu'un exemple parmi beaucoup d'autres, mais la symbolique est édifiante.
Monsieur le ministre, j'ai deux questions à vous poser : allez-vous revenir sur les décisions annoncées dans l'académie de La Réunion ? Jusqu'à quand vous acharnerez-vous dans le démantèlement du service public de l'éducation ? (Applaudissements sur les bancs des groupes SRC et GDR.)