Vous le savez, monsieur le député, c'est un dossier dans lequel le ministre du travail s'est personnellement impliqué afin de garantir aux salariés de l'entreprise Marbot-Bata les meilleures perspectives de reclassement, estimant que les moyens prévus par le plan de sauvegarde de l'emploi initial n'étaient pas suffisants. C'est donc sur l'engagement de l'État que je vous répondrai.
Ce premier plan ayant été annulé, les dirigeants de Marbot-Bata se sont engagés à améliorer le PSE, en finançant un réel dispositif de reclassement au profit des salariés et en donnant leur accord pour que le groupe apporte 200 000 euros supplémentaires au titre de la revitalisation du territoire. Car le Gouvernement, monsieur le député, ne veut pas seulement défendre l'emploi ; il veut aussi assurer la vitalité de nos sites économiques.
Aussi la préfète de la Dordogne engagera-t-elle très prochainement les rencontres nécessaires à l'élaboration d'un contrat local de revitalisation du territoire pour la période 2010-2011 qui permettra de favoriser l'émergence de projets économiques et de création d'emplois sur le bassin d'emploi de Neuvic.
À cette fin, l'État mobilisera une enveloppe de 1 million d'euros au titre du Fonds national pour la revitalisation des territoires, auxquelles s'ajouteront 600 000 euros d'aides aux projets d'investissement des collectivités locales ainsi que 400 000 euros de fonds européens. Ces financements viennent naturellement en sus de ceux obtenus par l'État auprès du groupe Bata.
Vous le voyez, monsieur le député, le Gouvernement est déterminé à accompagner efficacement les salariés de l'entreprise Marbot-Bata dans cette épreuve.