À propos du FMI, son intervention – en dehors de tout programme financier et de toute mission proprement dite – pourrait prendre la forme d'une assistance technique bien travaillée. C'est le sens du communiqué des chefs d'État et de gouvernement selon lequel « La Commission surveillera étroitement la mise en oeuvre de ces recommandations en liaison avec la BCE et proposera les mesures additionnelles nécessaires en s'appuyant sur l'expertise technique du Fonds monétaire international ».
La dette grecque est évaluée à 272 milliards d'euros avec une importante échéance en 2010. Je précise qu'au sein de l'Union européenne, il y a déjà eu des programmes mixtes de soutien entre le FMI et la Commission européenne, laquelle dispose de capacités d'intervention financière en faveur des pays hors zone euro, notamment la Hongrie et la Lettonie.
En tout état de cause, nos partenaires grecs savent que nous sommes et serons là.