Hier, nous nous sommes réunis avec les parlementaires européens et les sénateurs pour évoquer ces problèmes. Le cas de la Grèce n'est pas isolé et, dans plusieurs pays, plus le déficit s'aggrave, plus il faut emprunter et plus la charge de la dette s'alourdit. Parallèlement, la gravité de la crise attise la spéculation et les taux d'intérêt grimpent. Ce sont les plus modestes qui paieront le prix fort. S'est ainsi amorcée une sorte de redistribution à l'envers.
L'Eurogroupe réfléchit-il à la lutte contre l'évasion fiscale ou à la réduction des inégalités ? Quelles sont les mesures concrètes qui pourraient être prises pour contrecarrer la spéculation qui s'attaque aux pays les plus en difficulté : la création d'un Eurogroupe économique, ou l'autorisation de lever un impôt européen ?