Cette crise a révélé trois grandes faiblesses.
Dans la gouvernance, d'abord. Les programmes de stabilité ne sont guère discutés avec les Parlements. En matière économique, que pensez-vous des propositions du président de l'Eurogroupe, M. Juncker, pour aller beaucoup plus loin dans la coordination, l'évaluation et le suivi des politiques ?
Dans la régulation financière, ensuite. Les initiatives en ce domaine sont nombreuses, mais pourquoi n'avance-t-on pas plus rapidement, par exemple pour réguler les marchés d'instruments financiers et les fonds alternatifs qui peuvent servir de cheval de Troie ? Où en est le Fonds de stabilité financière décidé par le G20 ?
Dans la capacité de sauvetage, enfin. Aujourd'hui, les États n'ont pas l'obligation d'intervenir en cas de crise. Pour combler cette lacune, un dispositif est-il envisagé ?