Je me réjouis, Madame, de votre présence parmi nous. J'en avais exprimé le voeu auprès de Mme Tabarot, présidente de la Commission des affaires culturelles et de l'éducation et il me semblerait intéressant que nous puissions aussi aller visiter le siège de l'UNESCO.
Vous avez décrit le malheur qui a frappé Haïti comme étant le malheur de toute l'humanité. J'en suis d'accord et je pense comme vous qu'il faut, bien sûr, reconstruire le système éducatif de ce pays blessé.
Mais qui dit éducation dit aussi devoir de mémoire, et ce devoir s'impose à tous. Dans un tout autre domaine, en ce 65èanniversaire de la libération des camps de concentration, il faut transmettre aux jeunes générations le souvenir de ce qui a eu lieu. Or, le camp d'Auschwitz-Birkenau tombe en ruines et, si rien n'est fait, ce site va disparaître. Il est indispensable de continuer à rappeler ces morts aux vivants, mais l'on ne peut faire porter à un seul pays, la Pologne, le poids de cette rénovation. Qu'en pensez-vous ?