En écoutant Mme Lebranchu, je me posais une question : pourquoi tant de personnalités de gauche comme de droite ont-elles appelé à la réforme des collectivités locales, depuis au moins une dizaine d'années, si ce n'est plus ? Je peux vous citer des rapports : le rapport Mauroy, le rapport Warsmann, qui a été approuvé à l'unanimité à la commission des lois de l'Assemblée, le rapport Richard et beaucoup d'autres avant, bien sûr, les travaux de la commission Balladur. On dit qu'il faut simplifier les structures, rationaliser notre organisation territoriale, améliorer son fonctionnement démocratique et réduire les coûts de fonctionnement de notre fonction publique territoriale. Nous le savons, nous devrons consentir des efforts financiers sur les dix prochaines années, au niveau de l'État, des collectivités locales et de notre système social, tout en maintenant une efficacité maximale.
L'on ne peut aujourd'hui, sur cette question, – nous y reviendrons sans doute en mai à propos du texte approuvé au Sénat – faire comme s'il n'était pas nécessaire de réformer. Nous pouvons bien sûr débattre de la nature de cette réforme mais mettons-nous au moins tous d'accord sur le fait qu'il faut bouger, qu'il faut faire quelque chose.