a approuvé cette remarque soulignant pour sa part qu'il fallait favoriser la diffusion informelle du savoir entre la recherche et l'industrie, à l'exemple de Nokia qui avait fait le choix d'installer systématiquement ses usines sur des campus universitaires.
Puis, répondant à M. Jean-Claude Etienne, sénateur, 1er Vice-président, il a indiqué que dans son esprit, les petites universités avaient toute leur place dans le Grand emprunt au titre des objectifs thématiques auxquels elles pourraient concourir, pour peu qu'elles se situent au niveau recherché. L'axe général est le soutien aux meilleures équipes et le problème principal de notre pays, par exemple en comparaison avec la Corée, est que 6 fois moins de licences sont déposées dans notre pays pour une population et un nombre de brevets similaires.
Adressant ses plus vifs remerciements à M. Michel Rocard, M. Claude Birraux, député, président, a alors fait remarquer que les Français étaient trop souvent fascinés par les dispositifs de grande taille qui n'étaient pourtant pas synonymes d'excellence, et, qu'a contrario, le MIT était systématiquement classé dans les meilleures universités mondiales tout en ne comptant que 6.000 étudiants.