Le mot « patriotisme » me semble un peu fort. Je dirais plutôt qu'aujourd'hui l'ANA respecte le gouvernement afghan, qui est perçu comme le chef dont on doit exécuter les ordres. Les militaires agissent comme des fonctionnaires obéissant au gouvernement en place. Si certains généraux peuvent avoir ici ou là quelque accointance politique, les chefs de kandak, comme les soldats, ne semblent pas particulièrement sous influence.
Les soldes constituent un facteur majeur de succès dans un pays où les salaires sont faibles. Je relève d'ailleurs qu'elles ont connu une augmentation sensible en fin d'année dernière, de l'ordre de 20 à 25 %.
L'important est que l'on a compris la nécessité de bien payer les soldats afin qu'ils s'engagent au-delà des premières années du contrat initial, l'objectif étant bien évidemment leur réengagement.