Il est vrai qu'après avoir bénéficié, depuis la dernière guerre mondiale, d'un effort très important de la collectivité nationale qui lui a fait retrouver l'étendue de la forêt gauloise, la forêt française connaît actuellement un fléchissement des plantations. Il ne faut pas non plus négliger les facteurs psychologiques : on peut comprendre qu'après les ravages des tempêtes Lothar et Martin, puis de la tempête Klaus l'année dernière, les propriétaires privés hésitent à se lancer dans de nouvelles plantations.