Je veux témoigner ici de la réactivité dont a su faire preuve la délégation française, et son président Jean-Claude Mignon, lors de certains événements internationaux comme la crise au Tibet. A l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe, il a été question de respect des droits de l'homme, alors que dans d'autres enceintes, on se taisait pour préserver ses intérêts directs en Chine.
De plus, je souhaite défendre le terme de « droits de l'homme » contre l'emploi de plus en plus systématique de la notion que je qualifierai « d'américaine » de « droits humains ». Apparu avec l'idée de lutter contre le sexisme supposé de l'expression « droits de l'homme », critique d'ailleurs infondée puisque le terme « homme » dans cette expression renvoie à la catégorie générale de l'humanité, la notion de droits humains tend à banaliser et affaiblir le concept de droits de l'homme, de la même manière que l'idéologie marxiste avait proposé la notion de « libertés » pour affaiblir la valeur que représente la liberté de chacun.
Enfin, je suis étonné du nombre de recours engagé contre des pays membres de l'Union européenne, comme la Roumanie, ou candidat, comme la Turquie.