Oui, nous faisons un travail très important à Strasbourg. J'insisterai sur le fait qu'il s'agit là de la plus vieille institution européenne installée sur le territoire français. Je ne crois pas, par ailleurs, que la comparaison entre le coût de fonctionnement du Conseil de l'Europe et le coût généré par la double localisation du Parlement européen à Bruxelles et Strasbourg soit pertinente.
En tant que délégation française, nous défendons tous les droits de l'homme et les valeurs que représente le Conseil de l'Europe. Nous devons par ailleurs veiller à ce que le Parlement européen n'absorbe pas les compétences du Conseil. Par exemple, la question de la jeunesse et des sports, dont le Parlement européen s'occupe d'un point de vue économique et financier, doit rester un thème de travail de notre Assemblée, qui défend l'idée que le terrain de sport est le premier lieu d'expérimentation par les jeunes des principes démocratiques de droits de l'homme et de tolérance.