Ces déficits cumulés entraînent une aggravation de la dette publique qui, selon la Cour des comptes, pourrait approcher 100 % du produit intérieur brut en 2013, pour atteindre 2 000 milliards. La Cour confirme l'emballement de la dette en 2009. Or, l'an passé, elle avait précisé qu'une dette dépassant 90 % du PIB deviendrait ingérable et croîtrait de façon exponentielle. (« Eh oui ! » sur les bancs du groupe SRC.)
En accordant de nombreux cadeaux fiscaux aux plus fortunés, vous dégradez la situation financière de notre pays, ce qui vous amène à présenter, sous la pression de Bruxelles, un plan de rigueur de nos finances sans précédent. Ce plan prévoit de comprimer la dépense publique de 50 milliards d'euros !
Monsieur le ministre, comptez-vous continuer, voire accentuer votre politique désastreuse, consistant à faire payer vos erreurs par les classes moyennes et populaires, tandis que vous accumulez les cadeaux envers les plus riches, ou allez-vous enfin mener une politique conforme à l'intérêt de la France ? (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)