Or on ne peut affecter dans des établissements en difficulté des personnels eux-mêmes en difficulté. Pire, vous maniez la provocation en déclarant en grève d'office les professeurs qui usent légitimement de leur droit de retrait. (Protestations sur les bancs du groupe UMP.)
Stoppez donc cette politique de casse de l'éducation nationale ! Embauchez professeurs et surveillants, car les caméras et autres portiques de sécurité ne remplaceront jamais l'humain dans les établissements scolaires. Écoutez le malaise qui s'exprime : le mouvement s'étend au-delà du lycée Chérioux ; demain, c'est toute l'académie de Créteil qui sera en grève, et quarante établissements sont déjà mobilisés en Seine-Saint-Denis.
Ma question est simple : allez-vous enfin accorder au lycée Chérioux les postes de surveillant nécessaires ? Plus généralement, allez-vous enfin prendre en compte les revendications des enseignants à l'échelle nationale ? (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)