S'agissant de l'augmentation du déficit, qui atteint désormais 10,77 %, vous avez semblé déplorer un défaut de pilotage. Pour ma part, il me semble que l'on ne pouvait pas prévoir que la crise prendrait une telle ampleur.
Je veux, par ailleurs, insister à mon tour sur l'indépendance et la crédibilité du COR, dont on peut utiliser les travaux sans crainte d'être contredit, comme je le constate dans les réunions auxquelles je participe.
En 2003, on avait laissé les partenaires sociaux traiter, au sein de chaque branche, la question de la pénibilité, en annonçant qu'à défaut le Gouvernement s'en chargerait. Mais ni les uns ni l'autre ne se sont acquittés de cette tâche et il faut désormais que chacun prenne ses responsabilités.