En réponse à l'intervention de Mme Martine Aurillac, je suggérerais la création d'un groupe d'études à vocation internationale sur le Sud Soudan, pour anticiper la sécession et le suivi de cette question.
Les camps de réfugiés – nous en avons visité un aux portes du Darfour – regroupent 300 000 personnes au Tchad et plusieurs centaines de milliers au Soudan. Il faut reconnaître que la situation s'y améliore, même si un responsable de l'ONU a qualifié devant nous la situation de « calme mais imprévisible ». Les réfugiés trouvent dans ces camps protection, nourriture, soins et éducation ; partir, ce serait pour eux perdre tout cela. Le principal problème rencontré est l'oisiveté de ceux qui vivent dans les camps.