Pour s'en rendre compte, il suffit de siéger dans les conseils d'administration des hôpitaux et des CHU. Depuis que la TAA s'applique à 100 %, les soignants de l'hôpital public se demandent quotidiennement s'ils doivent travailler moins pour dépenser moins, car la tarification ne prend pas correctement en compte les actes majeurs complexes qu'ils effectuent. De fait, l'hôpital public traite vingt-quatre heures sur vingt-quatre les cas non programmés et les patients précaires. Reconnaissez donc la spécificité du public, madame la ministre, et renoncez à cette convergence tarifaire que vous voulez conduire à marche forcée.