…et l'on peut se demander si ce dispositif n'apporte pas une réponse concrète à un malaise bien présent dans toutes les strates de notre société.
Les bénéficiaires de ce service civique sont strictement encadrés par les dispositions du texte, ce qui me semble être un excellent palliatif au service national. Ce service constituera un tremplin pour l'apprentissage de la citoyenneté et des valeurs qui font de la France un exemple pour toutes les autres nations.
À cet égard, une question, qui peut susciter la polémique, doit être posée : pourquoi ne pas étendre le dispositif aux personnes qui demandent la nationalité française, en modulant les avantages financiers et sociaux ? Pourquoi ne pas tenter de se calquer sur ce système d'apprentissage pour renforcer le sens civique et la cohésion sociale parmi les étrangers en mal d'identité ?
De manière plus pragmatique, je dirai, en tant qu'élu de la petite couronne, mon espoir de voir les volontaires du service civique aider dans ses tâches la brigade de sapeurs-pompiers de ma commune – dont je connais les difficultés et dont je salue l'efficacité –, notamment lors de grands événements ou dans le travail d'aide aux sans-domicile-fixe.
Je forme le voeu que nous puissions peser le sens et les enjeux du service civique volontaire en tant que service national républicain.
Je remercie, pour finir, les deux rapporteures de ce texte, mesdames Greff et Hostalier, qui n'ont pas connu le service national, mais sont soucieuses de l'avenir des femmes dans notre pays.
Enfin, je voudrais saluer les jeunes de ma circonscription présents dans les tribunes, et qui se rendent régulièrement à l'Assemblée nationale. Dans le même esprit, d'autres élèves seront présents à mes côtés cet après-midi pour raviver la flamme sous l'Arc de Triomphe. Cela constitue aussi à mes yeux une partie de la formation au civisme dans notre pays. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)