Vous avez raison sur un point, monsieur le rapporteur général : la politique menée est à l'opposé de celle qui consiste à réduire le temps de travail ou à inciter à le faire.
Dans une situation de chômage de masse, la politique la plus logique est de faire primer l'emploi sur le temps de travail : c'est ce que nous avons fait de 1997 à 2002, période au cours de laquelle, je le rappelle, 2 millions d'emplois ont été créés, dont 350 000 à 400 000 par la réduction du temps de travail : les études économiques les plus sérieuses le montrent, comme celle de la DARES.
S'agissant des heures supplémentaires, si vous meniez la même politique dans une période de forte croissance, où les capacités de production sont sous tension, on pourrait à la rigueur la comprendre ; mais ce n'est pas le cas !