C'est justement pourquoi nous voulons sortir de la crise en provoquant une nouvelle forme de croissance. Mais encore faut-il se donner les moyens de le faire : si l'on joue « petit bras », on n'a aucune chance de créer un accélérateur de croissance. La France a pris du retard, et l'investissement des collectivités locales n'a rien à voir avec celui qui est évoqué ici. Quand vous construisez une nouvelle salle des fêtes – je rêve de le faire dans ma commune –, cela n'apporte pas grand-chose, si ce n'est que cela fait travailler une entreprise de travaux publics. Ce dont il s'agit, c'est d'une croissance bien plus forte, d'une croissance durable et qui apporte une vraie valeur ajoutée.
Les collectivités locales devraient consacrer 20 % de leurs investissements au financement de grands projets d'infrastructures communes. Or, vous savez bien qu'elles réalisent, pour l'essentiel – elles sont d'ailleurs là pour cela –, des investissements de proximité à faible valeur ajoutée. (Exclamations sur les bancs du groupe SRC.)