En matière de transports, les besoins ressemblent à un puits sont fond ; c'est donc judicieusement que le choix de la commission s'est porté sur les investissements que j'évoquais, et sur eux seuls. Aussi me verrai-je obligé d'émettre un avis défavorable aux quelques amendements tendant à redéployer les crédits vers les infrastructures de transports.
Les investissements sont donc très ciblés. La recherche et l'enseignement supérieur représentent 20 des 35 milliards d'euros prévus ; quant au soutien à quelques secteurs stratégiques comme la santé, l'énergie et le développement durable – lequel, avec les véhicules du futur, concerne indirectement les transports, qu'ils soient terrestres, maritimes ou aériens –, ainsi que le numérique. Une telle approche n'est pas sans rappeler les grandes interventions de l'État au cours des années soixante et soixante-dix. On n'en retient que les échecs, qu'il ne faut certes pas nier, tels que le plan calcul ; mais n'oublions pas les grandes réussites : le transport aérien, le domaine aérospatial ou encore l'énergie nucléaire.