Il repose sur un effort de maîtrise des dépenses représentant environ 50 milliards d'euros d'économies d'ici à 2013 : il s'agit d'un programme d'économies pluriannuel et non pas annuel comme j'ai pu le lire.
Cet effort portera sur tous les types de dépenses, y compris les dépenses fiscales et sociales, les niches auxquelles vous accordez une attention si vigilante. Il ne s'agit pas de faire des coupes brutales ou aveugles dans les dépenses comme on l'entend, mais de ralentir fortement leur rythme de progression.
Pour conclure, je dirai que notre politique budgétaire poursuit deux objectifs cohérents et liés.
Premier objectif : soutenir la croissance future grâce à ce collectif qui constitue un encouragement massif à l'investissement public et privé autour de priorités porteuses d'avenir. La croissance de demain, ce sont les recettes de demain.
Deuxième objectif : réduire les déficits grâce à une maîtrise des dépenses. Dans le cadre de la conférence sur le déficit qui se réunira de nouveau au printemps, je dois présenter un programme cohérent d'accélération de la réduction de la dépense publique, en incluant les niches fiscales et sociales.