Réduire notre déficit de 5 % – c'est-à-dire de 100 milliards d'euros – en l'espace de trois ans, tel est l'objectif que nous avons transmis à la Commission européenne.
Le retour de la croissance nous mettra sur ce chemin difficile et nous permettra d'en faire la moitié – 50 milliards d'euros –, grâce à un effet mécanique de la croissance sur les recettes, au rattrapage des recettes fiscales et à la fin des mesures du plan de relance synonyme de moindres dépenses.
Cette croissance que nous devons engranger, nous allons la chercher en vous soumettant ce projet de loi : l'investissement est un gage et un moteur de croissance.
Cependant, la croissance ne suffit pas. Nous ne pourrons pas toucher au but sans faire un effort partagé, résolu et puissant de maîtrise des dépenses publiques.
Lorsque l'on constate un écart aussi important entre nos recettes et nos dépenses, alors même qu'en France les prélèvements obligatoires, donc les recettes publiques, sont parmi les plus élevées au monde…