Je ne saute pas de joie comme un cabri à cette tribune, mais on n'est pas obligé de toujours tout peindre en noir ! Le pessimisme n'est pas non plus le gage d'une bonne gestion.
Avec la réactualisation du taux de croissance attendu cette année, l'amélioration se confirme en 2010. Dans l'ensemble, et malgré l'impact de la décision du Conseil constitutionnel qui se traduit par une diminution de 2,2 milliards d'euros des recettes fiscales et non fiscales de l'État, les prévisions de recettes sont en hausse de 3 milliards d'euros cette année.
En tenant compte de l'amélioration des perspectives économiques sur les recettes sociales, le déficit public est donc évalué à 8,2 points de PIB, soit 0,3 point de moins que dans les prévisions réalisées pour la présentation du PLF, fin décembre, et ce malgré les coûts du financement des investissements d'avenir et de la censure du Conseil constitutionnel – estimé à 0,1 point chacun –, qui sont inclus.
Évidemment, personne ne peut se réjouir d'un tel montant de déficit qui reste préoccupant quelle que soit la manière dont on le regarde. Je veux juste y voir un coup d'arrêt à sa dégradation continue…