Il serait si facile d'expliquer qu'il ne faut pas tout attendre de l'État, mais le Gouvernement a la conviction qu'il est possible de se donner un avenir en investissant maintenant. Cette conviction est ancrée en nous, elle détermine depuis bientôt trois ans nos priorités budgétaires. Celles-ci sont tournées vers la recherche, l'investissement, l'enseignement supérieur, la compétitivité et le développement durable. S'agissant par exemple de l'enseignement supérieur et de la recherche, vous savez que nous leur avons assuré, depuis 2007, une augmentation de crédits supérieure à 1,8 milliard d'euros chaque année. Et puis il y a aussi l'extension du crédit d'impôt-recherche, dont chacun peut constater le succès dans sa propre circonscription, et la suppression de la taxe professionnelle, elle aussi attendue par les entreprises. Toutes ces réformes modifient en profondeur le paysage de la fiscalité des entreprises…