Madame la secrétaire d'État, les Bordelais ne peuvent pas être satisfaits de cette réponse.
Vous parlez d'une dotation exceptionnelle de 100 000 euros, alors que je vous explique, exemples à l'appui, qu'un minimum de 14 millions d'euros est nécessaire aux investissements fondamentaux du port de Bordeaux.
Vous évoquez les 12 millions consacrés au dragage. Ceux-ci sont inscrits dans la loi, c'est une obligation de l'État. Il ne faut donc pas présenter cela comme une grâce particulière.
Enfin – et j'avoue m'insurger contre cette démarche – le préfet de la Gironde, au nom de M. le ministre, a mis en place un comité dit stratégique concernant le seul port du Verdon. Il n'est pas question de saucissonner le port de Bordeaux. Tous ses équipements, tous ses sites doivent être soutenus de manière harmonieuse, dans une stratégie commune.
Je demande donc au Gouvernement de revoir et d'élargir cette position et bien davantage encore de mettre sur la table, non pas des preuves d'amour comme disait Mme Pécresse il y a quelques mois, mais des preuves tangibles de son engagement dans la relance de ce port qui est véritablement identitaire de notre ville.