Sans actionnaires, il n'y a pas d'entreprise ! Certes, un minimum d'encadrement est nécessaire, mais si l'on cesse de rémunérer les actionnaires, c'est la mort du capitalisme !
Ce qui importe, c'est de mettre en place des outils permettant de renforcer les fonds propres des PME. J'ai participé à la rédaction du rapport d'information de la Commission sur ce thème et j'avais présenté un amendement, cosigné par plusieurs collègues, visant à instituer un taux intermédiaire d'impôt sur les sociétés de 20 % pour la fraction des bénéfices situés entre le plafond actuel de 38 120 euros et 50 000 ou 60 000 euros, à condition qu'elle soit réinvestie dans l'entreprise, suivant un cahier des charges précis. Je souhaiterais que cette proposition soit reprise.