Nous allons examiner une série d'amendements dont certains, déjà présentés en loi de finances initiale ou rectificative, ont été jugés dignes d'intérêt par le Rapporteur général et le ministre du budget : il s'agit d'en finir avec le rachat d'entreprises effectué en recourant fortement à l'emprunt. Outre que cette pratique contribue à fragiliser les banques qui y prennent part, elle aboutit presque immanquablement à un dépècement des entreprises rachetées de cette façon, et provoque donc des licenciements et une dégradation du tissu industriel. Elle répond en effet à un projet financier, mais rarement industriel.