Chers collègues, nous recevons aujourd'hui René Ricol, accompagné de Jean-Luc Tavernier, que chacun ici connaît, Philippe Bouyoux et Pascale Ullmo.
Nous avons déjà entendu René Ricol comme médiateur du crédit. Nous l'accueillons maintenant en qualité de commissaire général à l'investissement, anticipant de quelques heures sur sa nomination qui sera effective demain, pour l'entendre sur les modalités de l'emprunt national.
Le projet de loi de finances rectificative pour 2010, qui nous a été présenté par les ministres Christine Lagarde et Éric Woerth, porte à titre principal sur les 35 milliards d'euros de dépenses qui seront consacrés aux investissements d'avenir, dont la mise en oeuvre est confiée au Commissariat général à l'investissement, chargé de coordonner les travaux interministériels sous l'autorité du Premier ministre. L'audition du commissaire général doit nous permettre d'éclairer l'examen du collectif budgétaire, auquel nous devons procéder demain.