Notre audition visait à faire le point après l'alerte lancée par RTE en octobre dans le cadre de son travail prévisionnel.
La tonalité générale était plutôt rassurante, avec des tensions dans deux régions.
Il y en a d'abord en Bretagne, car il est difficile d'y construire de nouvelles unités de production, de nouvelles lignes d'acheminement. En particulier, il n'y a pas de bouclage du réseau breton en acheminement en haute et très haute tension. L'équilibre dépend de la vieille centrale de Cordemais, près de Nantes, de 2,6 gigawatts, qui fonctionne au charbon et au fioul. De plus, quand il fait froid, les éoliennes ne fonctionnent pas très bien, et celles qui sont installées en Bretagne, d'une capacité de 300 mégawatts, ont débité 15 mégawatts sur le réseau.