À Madagascar, on parlerait de « fatapère ». La conception de ces barbecues rudimentaires au sol permet d'améliorer leur rendement de 10 % à 30 %. En outre, ils sont fabriqués par des artisans, ce qui contribue au développement local. D'autres ONG françaises, comme Action carbone, soutiennent ces réalisations.
La deuxième réponse, consiste à améliorer la gestion des forêts, en élaborant des plans d'exploitation avec les villageois.
Les biocarburants peuvent être une réponse à grande échelle, comme au Brésil. Surtout, ils permettent une production d'énergie déconcentrée. Dans certains villages, les habitants n'ont en effet rien d'autre qu'une presse et de l'huile : ils ne peuvent pas être raccordés au réseau et on ne peut pas leur installer des panneaux photovoltaïques. Seule solution : filtrer l'huile et la verser dans un groupe électrogène. Bien entendu, il ne faut pas que cela se fasse au détriment de la sécurité alimentaire.