En effet, cela a joué. Mais les Européens ne se sont appuyés ni sur la présidence, ni sur la commission. Le président de la République a réussi à interpeller la Conférence en exigeant d'aboutir à un texte, mais son poids n'était pas suffisant pour obliger la Chine ou les États-Unis à signer un texte substantiel.
Pour nous, ce résultat est d'autant plus décevant que nous avons le sentiment qu'il est possible de fédérer les financements européens et d'en faire de vrais atouts dans une négociation ; la BEI, la KfW et l'AFD pourraient ainsi s'engager à verser 500 millions d'euros contre un changement radical de politique énergétique.
Nous verrons comment les choses évolueront dans les prochaines semaines. Pour l'instant, cinq ou six États ont clairement exprimé leur désaccord, une trentaine ont décidé de signer le texte, les autres n'ont rien dit. C'est le marais barométrique ! Comme on n'est pas dans le cadre de l'ONU, il n'y a pas de résultat juridiquement exploitable.